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L’Enigme du Mouvement Perpétuel : Une Quête à travers l’Histoire et la Science

Mouvement Perpétuel
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Le mouvement perpétuel. Ces deux mots évoquent une vision presque fantastique, une quête de l’inaccessible.

Dans l’esprit de nombreuses personnes, c’est l’image d’une machine fonctionnant indéfiniment sans nécessiter d’énergie extérieure. Une idée fascinante, oui, mais aussi un paradoxe qui défie nos lois physiques.

Au fil des siècles, le mouvement perpétuel a inspiré les scientifiques, les ingénieurs, les rêveurs et même les escrocs.

Pourquoi tant de fascination pour un concept qui semble si impossible ? C’est ce que nous allons explorer dans cet article.

Nous allons voyager dans le temps pour comprendre les origines du concept, son évolution et comment il a été perçu à travers les époques.

Nous examinerons les tentatives (souvent infructueuses) de création de machines à mouvement perpétuel et comment ces idées ont influencé d’autres domaines comme l’économie ou l’environnement.

Explorons également les mythes et la réalité entourant ce concept, et son impact dans la culture populaire. Nous discuterons enfin des avancées les plus récentes en matière de recherche sur le mouvement éternel.

Alors, embarquez avec nous pour ce voyage fascinant à travers l’univers du mouvement perpétuel !

Définition du mouvement perpétuel

Le mouvement perpétuel est un concept fascinant. Mais que signifie-t-il exactement ? Pour comprendre, il faut se pencher sur les mots eux-mêmes.

Le « mouvement » fait référence à l’acte de bouger, de changer de position ou d’état. « Perpétuel », quant à lui, signifie continuel, sans fin.

Ensemble, ces termes font allusion à un phénomène qui peut sembler contradictoire ou même impossible. Le mouvement perpétuel désigne, en effet, une action qui, une fois initiée, continue indéfiniment sans aucune source d’énergie externe.

La clé de cette définition est la notion d’indépendance vis-à-vis de toute source d’énergie.

Cela signifie que, dans un système de mouvement éternel idéal, il n’y aurait aucune perte d’énergie. Autrement dit, toute l’énergie nécessaire au maintien du mouvement serait générée par le système lui-même.

C’est là que réside la beauté et le défi du mouvement perpétuel. C’est une idée qui défie nos lois actuelles de la physique, à savoir le premier et le deuxième principes de la thermodynamique.

Ce sont ces mêmes lois qui nous disent que l’énergie ne peut être ni créée ni détruite, et que l’entropie – le désordre, en termes simples – d’un système fermé ne peut que croître.

Le mouvement perpétuel est donc, en un sens, une quête d’absolu, une tentative d’atteindre l’inatteignable. Et c’est cette quête qui a captivé et continue de captiver l’humanité depuis des siècles.

Histoire du concept de mouvement perpétuel

Des premiers essais à l’antiquité

Le concept de mouvement perpétuel ne date pas d’hier. En effet, il a commencé à captiver l’attention de l’humanité dès l’Antiquité.

Des philosophes grecs comme Zénon d’Élée ont formulé des paradoxes philosophiques qui ont ébranlé nos conceptions du mouvement et du temps.

Zénon d'Élée
Le philosophe grec Zénon d’Élée

Moyen-âge et renaissance : L’ère des Machines

Au Moyen Âge et à la Renaissance, les scientifiques ont commencé à concevoir des machines censées produire un mouvement perpétuel.

Parmi eux, Villard de Honnecourt au XIIIème siècle, qui a dessiné une roue qui, selon lui, tournerait indéfiniment.

A la même époque, Bhāskara II, un mathématicien indien, a proposé une roue dotée de récipients remplis d’eau, censée tourner éternellement.

Machine Bhāskara II
La roue Bhāskara II

L’ère de la science moderne

Au XVIIème siècle, les travaux de grands noms comme Galilée et Newton ont jeté les bases de la physique classique.

Cependant, la quête du mouvement perpétuel continuait. Des inventeurs ont proposé des machines, toujours sans succès, défiant les lois nouvellement découvertes.

Aujourd’hui : Perpétuité et loi de la thermodynamique

Aujourd’hui, notre compréhension du mouvement perpétuel est liée à la thermodynamique.

Selon ses principes, un mouvement perpétuel de premier ordre, qui violerait la conservation de l’énergie, et un mouvement perpétuel de second ordre, qui violerait le deuxième principe de la thermodynamique, sont tous deux impossibles.

En dépit de cela, le rêve du mouvement éternel continue de captiver. Les scientifiques cherchent toujours à repousser les limites de ce qui est possible, et qui sait ce que l’avenir nous réserve ?

Quelques exemples de machines à mouvement perpétuel

Veuillez noter que ces machines ne sont pas réellement perpétuelles, car elles violent les lois de la thermodynamique.

Inventeur Type de Machine Année Principe de Fonctionnement Supposé
Bhaskara II Roue à Mercurie 1150 L’équilibrage dynamique par le mouvement du mercure devrait permettre à la roue de tourner indéfiniment
Villard de Honnecourt Roue à poids surélevés 1235 Les poids se déplaçant sur des rayons de la roue devraient générer un déséquilibre et faire tourner la roue indéfiniment
Leonardo Da Vinci Roue à balanciers 1490 Des balanciers pivotants devraient créer un déséquilibre et faire tourner la roue indéfiniment
Johann Bessler (Orffyreus) Roue de Bessler 1712 Mécanisme inconnu, car Bessler a gardé le fonctionnement secret
Robert Fludd Moulin à eau auto-remplissant 1618 Un moulin à eau qui utiliserait une partie de son énergie pour pomper de l’eau vers son propre réservoir
John Keely Moteur vibratoire 1874 Utilisation de vibrations pour créer une énergie continue
John Bedini Moteur Bedini sans balais XXe siècle Un moteur qui utilise la sur-unité pour créer plus d’énergie qu’il n’en consomme

Ce tableau illustre la diversité des approches utilisées dans la quête du mouvement perpétuel. Bien que ces inventions n’aient pas réussi à créer un véritable mouvement éternel, elles ont néanmoins conduit à des avancées dans notre compréhension de la physique et de l’énergie.

Les lois de la thermodynamique et le mouvement perpétuel

La première loi de la thermodynamique : Conservation de l’énergie

La première loi de la thermodynamique, également connue sous le nom de loi de conservation de l’énergie, stipule que l’énergie ne peut être ni créée ni détruite. En d’autres termes, dans un système isolé, la quantité totale d’énergie demeure constante.

Relier cela au mouvement perpétuel signifie qu’un dispositif qui continuerait à travailler indéfiniment sans apport énergétique (un mouvement perpétuel de premier ordre) violerait cette loi, car il créerait de l’énergie à partir de rien.

Première Loi de la Thermodynamique : Conservation de l’Énergie

La seconde loi de la thermodynamique: Entropie et rendement

La seconde loi de la thermodynamique, qui concerne l’entropie, est également un obstacle au mouvement perpétuel. L’entropie, souvent décrite comme le degré de désordre dans un système, tend naturellement à augmenter.

Cette loi indique qu’il n’est pas possible de convertir toute l’énergie fournie à un système en travail utile.

Un mouvement perpétuel de second ordre, c’est-à-dire une machine qui convertirait intégralement l’énergie thermique en travail sans perte d’énergie, violerait cette loi.

Comprendre les limites

En résumé, les lois de la thermodynamique nous aident à comprendre pourquoi un mouvement perpétuel est impossible selon notre compréhension actuelle de la physique.

Elles définissent des limites fondamentales sur ce qui est possible et nous aident à apprécier le fonctionnement de l’univers.

Cependant, bien que le mouvement perpétuel défie les lois de la thermodynamique, il reste un concept fascinant qui continue de stimuler notre imagination et notre soif de comprendre l’univers dans lequel nous vivons.

Les tentatives de création de machines à mouvement perpétuel

L’âge d’or des inventions

A travers l’histoire, de nombreuses personnes intrépides ont tenté de créer des machines à mouvement perpétuel. Au 17e et 18e siècle, par exemple, ce rêve a atteint son apogée.

Les roues de Bhaskara

Bhaskara II, un mathématicien indien du 12e siècle, a conçu ce que l’on pense être l’un des premiers exemples de roue à mouvement perpétuel. Il a imaginé une roue avec des réservoirs remplis de mercure.

L’idée était que lorsque la roue tourne, le mercure se déplace, ce qui modifie le centre de gravité de la roue et la fait continuer à tourner. Cependant, la roue de Bhaskara n’a jamais pu démontrer un mouvement perpétuel en pratique.

Les machines de Leonard De Vinci

Leonard de Vinci, bien connu pour sa curiosité insatiable, a également esquissé des plans pour des machines à mouvement perpétuel dans ses carnets de notes.

Cependant, da Vinci était plutôt sceptique, écrivant que « Nul n’est en droit de caresser l’espoir d’une telle réalisation ».

Machine de Leonardo Da Vinci
Machine de Leonard De Vinci

Les roues de Johann Bessler

Johann Bessler, aussi connu sous le nom d’Orffyreus, a créé une série de roues au 18e siècle qui, affirmait-il, étaient capables de mouvement perpétuel.

Cependant, malgré de nombreux tests publics, le mécanisme interne des roues n’a jamais été révélé, et beaucoup ont soupçonné une supercherie.

En fin de compte, toutes ces tentatives ont échoué à cause des lois inéluctables de la physique. Néanmoins, la fascination pour le mouvement éternel perdure, reflétant notre désir inextinguible de repousser les limites du possible.

Les Roues de Johann Bessler
Les Roues de Johann Bessler

Mouvement perpétuel dans la culture populaire et la fiction

Un concept fascinant pour les conteurs

Le mouvement perpétuel a été un concept intrigant et inspirant pour les artistes, les écrivains et les cinéastes.

Il a été utilisé comme un élément clé dans plusieurs œuvres de fiction, généralement comme une technologie futuriste ou un mystère scientifique.

Dans la littérature

Dans la littérature, le mouvement perpétuel est souvent utilisé comme un symbole de l’incessante poursuite du progrès humain. L’un des exemples les plus connus est le roman de Kurt Vonnegut, « Cat’s Cradle ».

L’histoire tourne autour d’un matériau appelé « Ice-nine », capable de cristalliser toute l’eau qu’il touche, évoquant une sorte de mouvement perpétuel destructeur.

Au cinéma

Au cinéma, l’idée du mouvement perpétuel a été utilisée pour évoquer l’immortalité, l’énergie illimitée ou la menace d’une machine hors de contrôle.

Dans le film « The Absent-Minded Professor » de Disney, le protagoniste invente une substance appelée « Flubber » qui, à l’instar du mouvement éternel, semble défier les lois de la physique.

La musique et l’art

Le mouvement perpétuel a également trouvé sa place dans la musique et l’art.

Par exemple, le compositeur Carl Maria von Weber a écrit une pièce pour piano intitulée « Perpetuum mobile », caractérisée par un flux constant de notes rapides.

Les jeux vidéo

Dans l’univers des jeux vidéo, des concepts semblables au mouvement perpétuel sont souvent utilisés pour représenter des sources d’énergie inépuisables ou des artefacts mystiques.

Un exemple notable est le « Heart of Lorkhan » dans le jeu « The Elder Scrolls III: Morrowind », qui est une source d’énergie infinie.

Le mouvement éternel, bien qu’impossible dans le monde réel, continue de captiver notre imagination dans le monde de la fiction, symbolisant l’incessante quête humaine de la maîtrise sur les forces naturelles.

Les Mythes entourant le mouvement perpétuel

L’attrait du mouvement perpétuel

Le mouvement perpétuel a un charme intrinsèque qui continue d’attirer l’attention. Cela tient à l’idée séduisante de pouvoir créer une source d’énergie infinie, une solution aux problèmes énergétiques du monde.

Pour beaucoup, le mouvement perpétuel est une promesse d’abondance et d’autosuffisance qui défie nos conceptions habituelles de la consommation et de l’épuisement.

Les mythes du mouvement perpétuel

Il existe de nombreux mythes associés au mouvement perpétuel.

Certains racontent des histoires d’inventeurs qui auraient réussi à créer des machines à mouvement perpétuel, mais qui auraient été muselés ou détruits par des forces puissantes, généralement des sociétés d’énergie ou des gouvernements, pour protéger leurs propres intérêts.

Les promesses trompeuses

Des individus ou des entreprises peu scrupuleux exploitent parfois l’attrait du mouvement perpétuel pour promouvoir des inventions soi-disant révolutionnaires, promettant une énergie illimitée et gratuite.

Ces allégations trompeuses peuvent conduire à des investissements gaspillés et à une déception lorsque les promesses ne sont pas tenues.

allégations trompeuses de Mouvement Perpétuel
Exemple d’une fausse machine à Mouvement Perpétuel

L’éternelle quête de l’impossibilité

L’histoire du mouvement perpétuel est aussi une histoire de la nature humaine. Notre désir d’atteindre l’impossible, de repousser les limites de ce que nous croyons savoir.

Malgré les nombreuses déceptions et échecs, l’idée du mouvement perpétuel persiste, un symbole de notre insatiable curiosité et de notre refus d’accepter les limites.

L’impossibilité des machines à mouvement perpétuel expliquée

La vidéo de Touny explique pourquoi les machines à mouvement perpétuel, c’est-à-dire des dispositifs supposés fonctionner indéfiniment sans apport d’énergie, sont impossibles.

Elle se base sur les principes de la thermodynamique qui affirme qu’on ne peut ni créer ni détruire de l’énergie, seulement la transformer.

Toute machine nécessite une entrée d’énergie équivalente à sa sortie d’énergie, empêchant la création d’une machine perpétuelle efficace.

De plus, le deuxième principe de la thermodynamique ou principe de Carnot, stipule que l’énergie ne peut être entièrement transmise à une destination désirée sans perdre une partie en chaleur due aux frottements.

Ces deux principes, fondamentaux en physique, rendent les machines à mouvement perpétuel théoriquement et pratiquement impossibles.

 

Pour en savoir plus nous vous conseillons de lire notre article : Pourquoi l’énergie éternelle est un mythe ?

Démystifier le mouvement perpétuel : Pourquoi l’énergie éternelle est un mythe ?

Mouvement perpétuel et énergie renouvelable : Différences et similitudes

Définitions clés

Avant de plonger dans le vif du sujet, établissons des définitions clés. L’énergie renouvelable fait référence à l’énergie provenant de sources naturelles qui se renouvellent constamment, comme le soleil, le vent ou les marées.

En revanche, le mouvement perpétuel est le concept d’un mouvement qui, une fois démarré, continue indéfiniment sans apport énergétique supplémentaire.

Similitudes : Un potentiel d’énergie inépuisable

La principale similitude entre le mouvement perpétuel et l’énergie renouvelable est l’idée d’une source d’énergie potentiellement inépuisable.

Les deux concepts envisagent un monde où l’énergie est abondante et durable, sans épuisement des ressources.

Différences : Réalité versus fiction

La principale différence réside dans la faisabilité. Les énergies renouvelables sont des réalités concrètes, exploitées et utilisées à travers le monde.

Les panneaux solaires, les éoliennes et les barrages hydroélectriques sont des exemples d’énergies renouvelables en action.

En revanche, le mouvement perpétuel reste une fiction, une idée séduisante mais inatteignable selon notre compréhension actuelle de la physique.

Malgré les innombrables tentatives, aucune machine de mouvement perpétuel n’a encore été créée avec succès.

Énergie renouvelable : Le vrai visage du mouvement perpétuel ?

Il est tentant de voir les énergies renouvelables comme la véritable incarnation du mouvement perpétuel. Après tout, elles fournissent une énergie pratiquement inépuisable.

Cependant, il est essentiel de se rappeler que ces systèmes d’énergie nécessitent toujours une certaine quantité d’entrée pour leur construction, leur entretien et parfois leur fonctionnement.

Ainsi, bien qu’ils soient une source d’énergie remarquablement durable et renouvelable, ils ne sont pas vraiment ‘perpétuels’.

Les machines à mouvement perpétuel dans le contexte de l’économie et de l’environnement

Les machines à Mouvement perpétuel : Un rêve économique

Imaginons un instant un monde où le mouvement perpétuel est possible. Le potentiel économique serait immense.

Si nous pouvions concevoir une machine capable de fonctionner indéfiniment sans consommer d’énergie, nous pourrions éliminer le coût de l’énergie et résoudre nombre de problèmes économiques.

Cependant, ce rêve reste une utopie. Selon les lois de la thermodynamique, le mouvement éternel est impossible.

Cela n’a pas empêché de nombreux inventeurs d’essayer, mais tous se sont heurtés à ces principes incontournables de la physique.

Les machines à mouvement perpétuel : Un mirage environnemental

Du point de vue environnemental, l’idée du mouvement perpétuel est tout aussi séduisante. Une machine à mouvement éternel éliminerait l’impact environnemental de la production d’énergie.

Plus de combustibles fossiles, plus de pollution atmosphérique, plus d’émissions de CO2.

Malheureusement, ici encore, le mouvement perpétuel demeure un mirage. Toute machine, aussi ingénieuse soit-elle, se heurte toujours aux lois de la thermodynamique.

Vers une économie et un environnement durable

Bien que le mouvement perpétuel reste un rêve inaccessible, cela ne signifie pas que nous devons abandonner l’idée d’une énergie plus durable.

L’énergie renouvelable, bien que ne relevant pas du mouvement perpétuel, offre une alternative viable pour réduire notre impact environnemental et créer une économie plus durable.

Les énergies renouvelables comme le solaire, l’éolien et l’hydroélectricité peuvent apporter une solution plus verte, plus propre et plus économique.

En fin de compte, le mouvement éternel peut être un rêve irréalisable, mais il symbolise une quête importante : celle d’une énergie durable, respectueuse de l’environnement et économiquement viable.

Études et recherches récentes sur le mouvement perpétuel

Malgré le consensus scientifique, le mouvement perpétuel continue d’attirer les esprits curieux et innovants. Alors, quelles sont les dernières avancées dans ce domaine ?

Les nano-oscillateurs : La perpétuité à petite échelle

Récemment, une percée majeure a été réalisée dans le domaine des nano-oscillateurs. Certains chercheurs ont suggéré que, à une échelle aussi minuscule, les lois de la thermodynamique pourraient ne pas s’appliquer de la même manière.

Cela pourrait signifier que le mouvement perpétuel, bien que toujours impossible à grande échelle, pourrait être atteignable à une échelle nanoscopique. Cependant, ces recherches sont encore à un stade très préliminaire.

Les superfluides : Mouvement sans friction

Les superfluides, des fluides qui peuvent couler sans aucune résistance ou friction, ont également été étudiés pour leur potentiel de mouvement perpétuel.

Un fluide comme l’hélium à des températures extrêmement basses, peut se déplacer sans perdre d’énergie, une caractéristique qui rappelle le mouvement éternel.

Pourtant, même ici, le mouvement n’est pas vraiment « perpétuel » car la maintenance de ces basses températures nécessite de l’énergie.

La Recherche de la perpétuité : Pas si futile ?

En fin de compte, bien que le mouvement perpétuel reste un idéal inaccessible, la recherche dans ce domaine n’est pas vaine.

Chaque effort pour atteindre ce rêve apparemment impossible peut nous rapprocher de nouvelles découvertes, de nouvelles technologies et de nouvelles façons de comprendre le monde autour de nous.

Même si nous ne parvenons jamais à créer une véritable machine à mouvement éternel, chaque pas en avant nous rapproche d’un avenir où l’énergie est plus durable, plus efficace et plus respectueuse de l’environnement.

Le moteur Bedini sans balais : Un jouet scientifique unique

Le moteur Bedini sans balais, un jouet scientifique fascinant, offre une incursion tangible dans l’univers mystérieux du mouvement perpétuel.

Fabriqué par TWY, ce moteur repose sur une tension d’entrée de 24V pour sa mise en marche.

Sa vitesse se situe aux alentours de 1500 tr/min et sa puissance est d’environ 15 watts.

moteur Bedini de Mouvement Perpétuel
moteur Bedini de Mouvement Perpétuel

Fonctionnement et utilisation

Ce moteur utilise une tension d’entrée de 24V. Pour éviter tout dommage, il est recommandé de ne pas utiliser d’autre source de courant. Une fois la puissance allumée, le rotor du moteur peut ne pas tourner immédiatement.

Dans ce cas, il suffit de donner au moteur un petit coup de pouce pour lancer le mouvement.

Il est important de noter qu’afin de prolonger la durée de vie du moteur, son utilisation prolongée est déconseillée. Ceci permet d’éviter le chauffage excessif de la bobine et d’affecter l’expérience utilisateur.

Ce produit est basé sur le principe du moteur Bedini et est avant tout destiné à être utilisé comme modèle de moteur.

Le Mystère du Moteur Bedini : Vers une Énergie Libre Révolutionnaire

Attention aux détails

Avant d’utiliser le moteur Bedini sans balais, vérifiez soigneusement si l’espace entre les composants du moteur n’est ni trop petit ni trop grand.

Étant donné que ce produit est un travail manuel, il peut y avoir des erreurs d’assemblage, ce qui est tout à fait normal. Dans de tels cas, un ajustement léger suffit pour résoudre le problème.

Le moteur Bedini sans balais, avec son fonctionnement basé sur le principe du mouvement perpétuel, offre une expérience pratique et ludique des concepts scientifiques avancés.

C’est un outil pédagogique précieux et un jouet intrigant qui captivera certainement les passionnés de sciences et d’énergie libre.

Mais c’est quoi le moteur Bedini ?

Il s’agit d’un dispositif inventé par John Bedini, souvent cité dans les discussions sur les énergies libres ou alternatives.

Le moteur Bedini est un type de moteur à énergie perpétuelle qui prétend transformer une petite quantité d’énergie électrique en une quantité plus grande.

Il utilise des aimants et des bobines pour générer de l’électricité.

Cependant, il faut que vous sachiez que le moteur Bedini et d’autres dispositifs dits à « énergie libre » contreviennent aux principes fondamentaux de la physique, en particulier le premier et le deuxième principe de la thermodynamique.

Ces principes stipulent que l’énergie ne peut ni être créée ni détruite (premier principe) et que les transferts d’énergie se font toujours d’une forme plus ordonnée vers une forme moins ordonnée (deuxième principe).

Bref ! En science, toute affirmation de production d’énergie sans apport extérieur ou de rendement supérieur à 100% est vue avec scepticisme.

Les explications fournies pour le fonctionnement des moteurs comme celui de Bedini ne sont généralement pas conformes à la science établie.

De plus, ces dispositifs n’ont pas été validés par des expériences indépendantes reconnues par la communauté scientifique.

Le concept controversé de l’énergie libre

L’énergie libre désigne une source d’énergie hypothétique, capable de fonctionner indéfiniment sans apport extérieur. Ce concept fascine, mais il défie les lois de la physique.

Comme nous l’avons expliqué précédemment, les principes de la thermodynamique s’opposent à l’idée d’énergie libre.

La communauté scientifique reste sceptique face aux affirmations d’énergie libre. Sans preuves expérimentales validées, ces idées demeurent spéculatives et non reconnues.

Bien que séduisante, l’énergie libre relève plus du mythe que de la réalité scientifique. Le mouvement perpétuel, dans le contexte actuel de la physique, est malheureusement un objectif inatteignable

La quête du mouvement perpétuel

La notion de mouvement perpétuel renvoie à l’idée d’une machine qui, une fois en mouvement, continuerait sans cesse sans apport énergétique supplémentaire.

Cet idéal se heurte cependant à des limites fondamentales en raison des lois de la physique, même si l’exploration des différentes formes d’énergie permet de se rapprocher d’une efficacité énergétique optimale.

Par exemple, les éoliennes convertissent l’énergie cinétique du vent en électricité. De même, l’énergie hydraulique mobilise l’eau pour actionner des turbines et générer de l’énergie mécanique, ensuite convertie en électricité.

Ces formes de production d’électricité utilisant des ressources renouvelables sont plus efficientes et durables que la combustion d’énergies fossiles comme le charbon, employée dans les centrales thermiques et contribuant au réchauffement climatique.

Les centrales nucléaires, pour leur part, génèrent de la chaleur et produisent de l’électricité à partir de la fission nucléaire. Les techniques photovoltaïques transforment le rayonnement solaire en électricité, une énergie renouvelable mesurée en kilowattheures (kWh).

Dans cette quête du mouvement perpétuel, chaque source d’énergie possède ses avantages et ses inconvénients en termes d’efficacité énergétique et d’impact environnemental.

La question reste de savoir comment optimiser l’utilisation de ces diverses formes d’énergie pour garantir une production électrique durable, tout en minimisant notre dépendance aux énergies fossiles.

Vers un futur en mouvement continu

Tournant toujours, mais jamais épuisé, l’idée du mouvement perpétuel a marqué les esprits depuis des siècles. Que ce soit dans des roues qui roulent sans cesse ou des moteurs Bedini sans balais, le concept persiste, alimentant la curiosité et la créativité humaines.

Et si le mouvement éternel reste hors de notre portée selon les lois actuelles de la physique, son appel ne cesse pas. Cette quête incarne notre désir de repousser les limites, d’explorer l’inexploré, de rêver à ce qui pourrait être possible.

Qui sait? Peut-être qu’un jour, nous verrons un moteur qui rugit sans fin, un balancier qui oscille sans effort, un monde où le mouvement perpétuel n’est plus une chimère, mais une réalité.

Jusque-là, le mouvement perpétuel reste un rêve fascinant, un symbole de notre aspiration constante à l’innovation et à la découverte.

Car même si la science nous dit qu’un tel mouvement est impossible, notre imagination ne cesse jamais de s’arrêter !

En fait le mouvement éternel existe seulement dans nos esprits, notre curiosité et notre inépuisable soif de comprendre le monde qui nous entoure.

Alors, continuons de rêver, de chercher, de tourner. Car dans chaque tentative, chaque échec, chaque succès, nous découvrons un peu plus de nous-mêmes. Et qui sait ?

Dans ce mouvement perpétuel de découverte et d’innovation, nous pourrions juste trouver ce que nous cherchions.

Cet article comporte 4 commentaires

  1. Article complet qui a répondu à mes questions après avoir vu quelques vidéos, je viens de comprendre que le mouvement perpétuel n’existe pas !

  2. Salutations à tous,
    Entre La Poussé d’Archimède et Loie de Gravité de Newton, il y a tellement de mécanismes imaginables pour créer un mouvement perpétuel; mais la question est : qui un jour nous permettra de vivre se moment magique ?
    Je reste très Optimiste que ce rêve verra le jour si en le tue pas dans l’oeuf.

  3. Bonjour aux passionné(e)s,

    Bravo à l’auteur de cet article. Il est bien construit et j’aime sa petite ouverture d’esprit vers la zététique.
    Depuis 2005, avec une bande de copains (un peu fous), nous avons construit 67 prototypes afin de les utiliser pour faire des expériences de physique. Le pari est à prendre, non pas comme un business, mais comme un jeu d’échec dans lequel, jusqu’à aujourd’hui, personne n’a gagné contre dame nature.
    Les lois de physique évoquées décrivent bien les phénomènes qui rendent le rêve d’un mouvement perpétuel, disons, « osé », car impossible viendrait à clore ce dossier hâtivement. Dans l’état actuel des connaissances, ne pas mettre les doigts dans cet engrenage est un conseil de sagesse. Mais la passion à le droit de dire « essayons », pour jouer ! Personne n’a le droit de détruire le rêve des autres, mais tout le monde à le droit d’exposer son avis. Il est juste de la part de l’auteur de protéger d’éventuelles victimes qui pourraient se faire plumer, sans être averties de la nature du risque, comme au casino !
    Ce que l’homme ignore est bien plus important que ce qu’il a prouvé scientifiquement. La cosmologie nous remet en place si on écoute Jean-Pierre Petit, par exemple. En conséquence, la recherche de ce mouvement doit rester ouverte, ne serait-ce que pour la sérendipité qu’elle peut engendrer et à condition que les gens qui investissent dans ce genre d’aventures considèrent que leurs chances d’en tirer un résultat financier, ne sont pas plus grandes, et même vraisemblablement plus faibles que celles de gagner à l’Euro million.
    Dans l’article, les travaux d’Orffyreus sont évoqués. Pour nous, il ne faut pas négliger un aspect qui n’est pas évoqué dans cet article, ni dans la vidéo qui l’accompagne. Certaines machines, dont celles d’Orffyreus, cherchent à capter et transformer la gravité subie par des masses, recyclées en circuit fermé, en énergie utilisable au profit de l’activité humaine. Or, pour pouvoir utiliser le poids d’une masse pour en extraire un travail, il faut savoir comment remonter cette masse avec une consommation d’énergie inférieure à l’énergie qu’elle a libérée dans sa chute.
    Nous parlons ici d’une masse. En effet, une masse peut changer de poids. Sur terre, le poids d’une masse est considéré comme constant, car la gravité qu’elle subit est considérée comme constante. Or, il suffit de lire le travail d’Archimède pour comprendre que sur terre, on peut impacter la gravité qui s’applique à une masse grâce à « la poussée d’Archimède ».
    Faites le test dans votre baignoire ! Avec deux doigts vous allez vous soulever. La gravité vous entraine vers le bas et la poussée d’Archimède vous repousse vers le haut, avec une force, fonction de votre densité. Les gros sont moins lourds !
    Dans le cas d’Orffyreus, la seule force qui puisse s’opposer à la force gravitationnelle qui s’applique aux composants de ses roues, c’est la force centrifuge. Ce genre de mécanismes n’a certes pas de grand intérêt car la puissance potentiellement produite serait faible, mais le retentissement scientifique serait énorme. Un pieds de nez, une belle farce ! Voilà de quoi stimuler les optimistes ou les fous. Pour le fun, nous allons prochainement déposer, à Bern, un brevet qui tentera de démontrer la capacité d’une roue à entretenir sa rotation, grâce à l’opposition entre ces deux forces. Ce sera le 68ème prototype. Les 67 premiers nous ont permis des milliers d’expériences de physique et 67 échecs ! Essaye encore !
    Jean Léon Reutter avait déposé un mouvement perpétuel en 1928, mais son brevet n’a pas reçu la consécration attendue car le mécanisme mis au point pour faire fonctionner une horloge, (pendule Atmos) utilisait les variations de pressions atmosphériques et les variations de température. Dans un marais barométrique et par température constante, ce qui n’arrive pratiquement jamais, son mécanisme s’arrêtait, alors, il n’a pas eu la consécration. Mais son invention est toujours exploitée par Jeager-LeCoultre et génère de gros revenus. C’est le cadeau officiel offert par la Suisse à ses hôtes de prestige.
    Le graal reste à décrocher !
    Pour ce qui concerne la production d’énergie par captation de la gravité subie par des masses recyclées en circuit fermé, il existe une autre piste sur laquelle nous travaillons. Elle s’appelle :  » La dissociation entre une réaction et l’action dont elle est la conséquence ».
    En effet, en physique, on connait l’action et la réaction. Tant qu’une réaction est égale à l’action dont elle est la conséquence, il ne peut pas y avoir de surunité. Tant que 1 reste égal à 1, moins l’entropie de tous systèmes, l’affaire est dans le lac.
    La dissociation et la variation du champ gravitationnel qui s’applique à une masse sont des pistes attrayantes. Le fameux Claude Poher, avec sa théorie controversée des Universons, voyait dans la gravité l’explication de phénomènes inexpliqués dans la motorisation d’éventuels ovnis.
    Bref, il reste plein de chose à comprendre. Le jardin de la gravité est un domaine interdit par les lois de conservation de l’énergie.
    Certains osent sauter le mur et fouiller dans ce jardin au prétexte que les lois de physique reposent sur des postulats. Ces postulats valent tant qu’ils n’ont pas été invalidés par une expérience.
    Albert Einstein disait : « Les préjugés sont plus difficiles à désintégrer qu’un atome » !
    Au travail !
    Pascal

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